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Bruits et Chuchotements...

lundi 8 mars 2010

La plus courte motion de l’histoire
Ce lundi soir, se tient une séance publique du conseil municipal. Le Débat d’Orientations Budgétaires 2010 figure entre autres à l’ordre du jour. Une motion sera également débattue. Elle a été adressée au maire dans les temps réglementaires par l’opposition au nom de l’association des usagers des rue et routes de Pau . Il y sera question du Passage à niveau 181. Eh oui, le dossier refait surface. Ce sera, à n’en pas douter, un moment historique. Pourquoi ? Tout simplement parce que le conseil municipal aura à se prononcer sur la plus courte motion de l’histoire du conseil municipal de Lourdes. Voici le texte qui devrait être examiné ce soir : « Le conseil municipal demande la réouverture à la circulation automobile du Passage à Niveau 181 ». On se souvient que lors d’un précédent conseil, l’opposition avait déposé une motion au nom de la même association des usagers des rue et routes de Pau. Le maire avait alors sorti sa motion qui n’avait rien à voir avec celle déposée. Jamais, il n’a dit qu’il était pour la réouverture. L’annoncera-t-il ce soir ? Il a sans doute beaucoup réfléchi durant ce week-end pour savoir comment il pouvait se sortir de ce qu’il considère comme un piège. Autre fermeture dont il sera peut-être question : c’est la fermeture du chemin de Bernadette auquel JPA n’est pas étranger à en croire le propriétaire M. Lousteau. On peut s’attendre à ce qu’il soit reproché à JPA d’être le maire de Lourdes qui n’a pas su empêcher les fermetures tous azimuts : PN 181, chemin de Bernadette, agence locale de l’EDF… Ce n’est pas le maire de l’ouverture. Restera-t-il dans l’histoire comme le maire de la fermeture ?

Pommade
Samedi matin, on a pu lire dans les deux quotidiens du groupe de presse « La Dépêche du Midi » sous la plume de Francine Depeyre une page quasiment entière sur les travaux engagés par la municipalité lourdaise. On nous a parlé de la lumière devant l’Ophite, du rond-point de Labastide, du chemin Saint-Pauly, des rues Sainte-Marie et Saint Joseph, de la rue du Fort, du marquage au sol. On aurait cru avoir droit à un publi-reportage. Ce lundi matin rebelote. Encore une page sur les projets du conseil municipal, toujours sous la plume de Francine Depeyre. Qu’y développe- t-on ? Du relookage du pôle Marqui, de la Maison de l’Emploi, des aides aux quartiers, du lac de Lourdes, des logements pour les pompiers, de l’extension du boulodrome du carrefour Bouillot-avenue Marqui. Depuis qu’il a renoncé aux conférences de presse d’antan, le « chavezien » maire de Lourdes diffuse son information par le seul canal de la presse quotidienne. Les autres médias, visiblement il n’en a que faire pour parler poliment. C’est ce qu’on appelle le pluralisme et l’objectivité. Bien sûr, on nous rétorquera qu’il suffit de demander un entretien pour avoir droit aux infos municipales. Rien n’empêche l’édile en chef et ses adjoints les plus proches de suggérer une interview. C’est très facile. Il a aussi pour cela une excellente courroie de transmission dans ses connaissances. Nous, ça ne nous gêne pas. On préfère garder notre indépendance. Aujourd’hui, dans la presse, c’est sans doute ce qui est le plus précieux. La pommade, ce n’est pas le genre de la maison.

Mutualisation
Il en sera sans doute question lors du prochain conseil communautaire de la communauté de communes du pays de Lourdes. Le dossier va-t-il passer comme une lettre à la Poste ? Pas forcément si l’on en juge par les critiques que nous formulait ce week-end un délégué d’une commune rurale qui craint une mainmise de la ville de Lourdes sur la CCPL. Il pourrait y avoir un débat animé. Ce serait une première car jusqu’à présent il n’y a pas eu d’éclats dans cette enceinte.

Une partie des terrains de la SEB achetés par la CCPL ?
Les négociations entre les dirigeants de la SEB et certains membres de la CCPL se multiplient. L’objet ? Le désir de la CCPL d’acquérir une grande partie de la SEB (hors bâtiments) pour étendre la zone artisanale actuelle pratiquement jusqu’au hameau de Saux ! Il paraît que c’est le premier vice-président Georges Castres qui défend mordicus ce dossier.