Bruits et chuchotements...

Mieux vaut tard que jamais
Depuis que le Passage à Niveau 181 a été fermé, jamais le maire de Lourdes n’avait dit qu’il était pour la réouverture dudit PN. Lors d’une réunion avec les riverains des rue et routes de Pau, il s’était, aux dires des présents, refusé à se prononcer pour une réouverture. Hier, la motion présentée par Alain Garrot qui comportait comme nous le disions hier matin, une seule phrase : « Le conseil municipal demande la réouverture automobile du passage à niveau 181 » a été votée à l’unanimité. L’occasion pour JPA de répéter qu’il avait subi la décision préfectorale et de prétendre par son vote qu’il était favorable à une réouverture. Ce qui a fait dire à Alain Garrot : « On l’a appris aujourd’hui ». « Mieux vaut tard que jamais », va-t-on souligner sans doute au sein de l’association des usagers des riverains des rue et routes de Pau.

C’est aussi l’insulte et la grossièreté à la source
Hier soir, à l’occasion du conseil municipal, dans la rangée réservée à la presse, il y avait des journalistes professionnels et les autres (voir photo).

Parmi ces derniers, l’une qui promène sur son dos le slogan « L’info à la source », et dont l’appartenance à la liste d’opposition de gauche aux dernières élections municipales situe la neutralité, s’était placée à l’endroit où nous nous positionnons depuis des décennies. Enseignante de profession, elle rêve depuis qu’elle a endossé sa chasuble de jouer les journalistes. C’est son droit. Mais comme dans tout métier, il y a un temps d’apprentissage. Par contre la profession demande un peu de tenue. Ce qui n’est visiblement pas son cas. Comme nous faisions remarquer l’embouteillage du banc réservé à la presse, elle a éructé, lâchant grossièretés et tutoiement à notre encontre . Pour l’enseignante de profession qu’elle est, ça fait véritablement désordre. Avec elle, c’est un drôle d’exemple pour les élèves. Espérons qu’elle a un tout autre comportement devant eux. Notre journaliste en herbe ne puise pas que l’info à la source, elle va y chercher aussi l’insulte et la grossièreté. Et qu’on ne vienne surtout pas nous dire que nous sommes jaloux. La concurrence nous stimule. Et là, on n’a rien à craindre.

La phrase du jour
On l’attribue au maire quand il a été question de l’Office Public de l’Habitat. Comme un autre conseiller municipal, il s’est demandé ce que faisait Josette Bourdeu (absente hier soir) au sein de cet organisme pour défendre les intérêts de la ville de Lourdes. A cette occasion, il a lâché, faisant aussi référence aux relations avec l’assemblée départementale : « On en chie (NDLR. c’est dans sa bouche) assez avec le conseil général … » . Élégance quand tu nous tiens ! Attendons de voir si la déclaration-choc figurera sur le registre de délibérations.